Historique

Sainte Cécile d’Andorge, appartient à “la vallée Longue”, vallée cévenole qui commence en Lozère et qui s’achève dans la plaine d’Alès.
La commune compte quelques vestiges préhistoriques sous forme de tumuli et de gravures, au hameau des Ponchets notamment. Son habitat dispersé datant du XIIIe siècle, ses mas en schiste en font un bourg encore préservé de l’urbanisation.
Bizarrement, cette commune située en pays protestant est restée fidèle au catholicisme durant la guerre des Camisards (1702-1705), ce qui lui a valu un épisode tragique. Le 11 octobre 1703, le village de Sainte-Cécile d’Andorge et celui de Saint-Julien des Points furent incendiés par Rolland et Jouanny.
Durant la Révolution Industrielle, la commune profite du voisinage de deux compagnies houillères importantes : la Compagnie de Portes et Sénéchas, et celle de La Grand-Combe. Plusieurs chemins de fer vont la traverser, dont celui de Paulin Talabot : le Paris-Lyon-Méditerranée, future ligne des Cévennes, passe en effet dès 1867 au cœur de Sainte-Cécile-d’Andorge.

Un renouveau grâce au tourisme

Aujourd’hui, la commune se prévaut d’un petit train touristique, ouvert d’avril à octobre. Le Train de l’Andorge en Cévennes (TAC), sur une ligne longue de 1450 mètres, permet de découvrir, outre le paysage, plusieurs ouvrages d’art tel que le viaduc à 4 arches sur l’Andorge et le tunnel de Bramefont (long de 82 m).
L’économie s’oriente progressivement vers le tourisme : 3 restaurants, 2 hôtels, un camping, une table d’hôtes. L’offre de loisirs s’élargit avec l’ouverture de plusieurs anciens chemins de charretiers et muletiers. L’un des deux barrages de la commune a été aménagé en plan d’eau offrant des possibilités d’activités aquatiques sur la base nautique des Camboux. Enfin, beaucoup de producteurs commercialisent des produits locaux.